Nous sommes trois
étudiantes et nous avons créé « Problème rangé », un
blog portant sur le féminisme et les relations entre genres dans la
société, la culture et l'économie.
« Féminisme » semble un mot connu de tous. Il est cependant trop souvent interprété comme un corps de doctrines intégré. Cette vision relayée par les médias n'éclaire que quelques acteurs et actrices de la sphère militante lors d'interventions standardisées devenues une nouvelle routine journalistique. Cet état de fait ne permet que difficilement d'appréhender la multiplicité des approches et des sujets de réflexion non pas du féminisme, mais des féminismes.
« Féminisme » semble un mot connu de tous. Il est cependant trop souvent interprété comme un corps de doctrines intégré. Cette vision relayée par les médias n'éclaire que quelques acteurs et actrices de la sphère militante lors d'interventions standardisées devenues une nouvelle routine journalistique. Cet état de fait ne permet que difficilement d'appréhender la multiplicité des approches et des sujets de réflexion non pas du féminisme, mais des féminismes.
Pour nous le féminisme n'est définitivement pas un « problème rangé ».
Par delà le jeu de mot,
trois idées ont motivé la création de ce blog :
- Nous voulons donner une information fiable concernant le féminisme, la condition féminine et les rapports entre genres.
- Nous voulons éclairer les enjeux contemporains ayant trait aux précédentes thématiques.
- Nous voulons développer une réflexion féministe originale dans le cadre d'une analyse genrée de nombreux domaines (arts, économie, société, histoire, actualité, politique).
Ces objectifs peuvent sembler présomptueux. Ils sont pourtant modestes en ce que notre premier souhait est avant tout de donner matière à réflexion que ce soit par des articles objectifs et référencés ou en développant nos propres idées. Nous chercherons à joindre la diversité de nos positions personnelles à une cohérence intellectuelle globale.
Pour cela et pour ton
plus grand plaisir, lecteur, nous publierons des articles courts en
alternance avec des articles de fond portant sur une grande diversité
de sujets : Virginia Woolf, l'histoire de la prostitution, les
femmes dans les films de Miyazaki, la contraception masculine… Mais
arrêtons ici les spoilers.
Les thématiques ne
générant pas de consensus entre les auteures du blog feront l'objet
d'articles « débat », dans lesquels les points de vue
s'opposant seront présentés pour ne rien tronquer à la réflexion.
Enjoy !
L'équipe :
Étudiante en lettres. Se passionne, entre autres, de littérature, de dessin, de culture japonaise, de jeux vidéos et de choses miniatures. Parle peu, si ce n'est pour poser beaucoup de questions ou raconter des histoires drôles ; écrit beaucoup. Est devenue féministe lorsqu'on lui a dit que le bleu était une couleur d'homme.
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L'équipe :
Je
suis étudiante en économie et en histoire, mais j'ai aussi étudié
la philosophie et la sociologie. Je me passionne à
titre plus personnel pour les arts et la littérature. C'est en
fait
via la littérature que ma conscience féministe s'est développée.
En
lisant en
particulier les romancières anglaises du XIX° siècle comme Jane Austen l'infériorité de la condition féminine m'a frappé.
Dans leur cadre historique les femmes apparaissaient
comme juridiquement, socialement et souvent émotionnellement
soumises
aux hommes. C'est de mon
incompréhension face à ce système bridant les
femmes
qu'est née ensuite
ma
conscience des problèmes contemporains.
Étudiante en lettres. Se passionne, entre autres, de littérature, de dessin, de culture japonaise, de jeux vidéos et de choses miniatures. Parle peu, si ce n'est pour poser beaucoup de questions ou raconter des histoires drôles ; écrit beaucoup. Est devenue féministe lorsqu'on lui a dit que le bleu était une couleur d'homme.
L'étudiante en
économie que je suis se fera une joie de partager avec vous ses élucubrations
ordonnées, celles que m'inspire le monde merveilleux de la microéconomie, des
anticipations, des études empiriques et autres modèles (toujours en rapport avec
le féminisme bien sûr) (et avec modération, on m'a dit que ma passion n'était
pas universellement partagée). En vrac et entre autres, je suis folle de
littérature et de musique, profondément écologiste ; j'aime l'astronomie et
le jeu d'échec, sans avoir particulièrement de talent pour l'un ou pour
l'autre.
Et un jour, j'ai lu L'amour en plus, d'Elizabeth Badinter. De là, j'ai glissé sur la pente du féminisme.
Et un jour, j'ai lu L'amour en plus, d'Elizabeth Badinter. De là, j'ai glissé sur la pente du féminisme.
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