14/02/2016

« Qui a peur des femmes photographes ? », 1918-1945, au Musée d'Orsay






Deuxième partie de l’exposition qui commence au musée de l’Orangerie, « Qui a peur des femmes photographes ? » est un savant parcours que l’on suit de la fin de la première guerre mondiale jusqu’à la fin de la deuxième. L’exposition nous fait découvrir de nombreuses photographes de talent faisant irruption dans le monde essentiellement masculin de la photographie en pleine mutation. Elle s’articule en trois mouvements : elle débute par la manière dont les femmes photographes détournent des codes traditionnels, s’attarde sur l’art de l’autoportrait, et finit par montrer la place que ces femmes se font dans les domaines les plus masculins de la photographie.

07/02/2016

De l’inégalité de l’impact du divorce sur les niveaux de vie entre les hommes et les femmes



     Pourquoi s’intéresser à cette question maintenant ? 
  C’est tout d’abord l’actualité qui me pousse vers ce sujet. En effet, en décembre dernier est sorti l’INSEE Référence « Couple et Famille ». Ce dernier présentait un article de fond intitulé :  « Les variations de niveau de vie des hommes et des femmes à la suite d’un divorce ou d’une rupture de Pacs », un article écrit par Carole Bonnet, Bertrand Garbinti et Anne Solaz. C’est à une retranscription de leur travail que s’essayera d’abord mon post. Il apporte à la connaissance commune une contribution des plus utiles. Une motivation plus profonde me pousse également à aborder la question. En effet depuis les années 1970, le divorce est devenu un phénomène de masse. En 2009, le ministère de la justice annonçait que l’année avait connu 130 000 divorces. Le nombre me permet ici d’éclairer que le divorce est un fait social et non uniquement la querelle d’individus à laquelle de nombreuses personnes le rabaissent. En tant que fait social et phénomène de masse il peut avoir des effets d’importance sur la société, et plus spécifiquement dans le cadre des rapports homme/femme (1). 
  Mon but sera ici de montrer l’existence d’inégalités de niveau de vie consécutifs à la rupture d’une union contractualisée entre homme et femme, et de relier ces inégalités au système d’inégalités et d’injustices que nous observons dans notre société. 
  Pour cela j’aborderai tout d’abord les résultats de l’étude que nous propose l’INSEE, tout en mettant en avant ses limites. Ce compte rendu sera suivi d’un commentaire remettant en cause l’individualisation et la normalisation que le sens commun fait des conséquences économiques du divorce.